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Les coups de coeur de Karine

C’est avec une petite pincée au cœur que j’amorce ce dernier article, puisque le voyage s’achève😥. Je suis vraiment tombée amoureuse de ce beau et grand pays , tant pour ses sublimes paysages que ses adorables habitants. Les moments magiques vécus ici son incalculables, et faire l’exercice de sortir cinq coups de cœur est vraiment difficile! Je me lance tout de même :

Kangaroo Islands

À mon avis, c’est LE secret le mieux gardé d’Australie. Quand je disais à mes amis australiens que j’allais visiter l’ile, plusieurs m’ont dit n’y avoir jamais mis les pieds. Pourtant, c’est exceptionnel à tous les niveaux. Nous sommes allés en pleine saison touristique, au début janvier, et à plusieurs endroits, nous avions l’impression d’être seuls au monde. Il y a eu plusieurs moments de ravissement total, mais deux en particuliers me resteront toujours en tête. Alors qu’il faisait 40C, nous avons trouvé une plage accessible par un passage secret taillé dans la roche. C’était de toute beauté, l’eau était fraiche et limpide et un petit espace rempli de poissons a captivé les garçons tout l’après midi.

Le deuxième moment s’est passé juste avant notre départ, alors qu’on marchait sur un sentier accessible en sautant par-dessus une clôture près d’un phare. Nous étions totalement seuls sur le sentier. Puis, une famille de 5 kangourous nous a montré le chemin pour nous faire aboutir à une vue magnifique. Il nous fallait bien des kangourous pour nous guider sur Kangaroo Island!

Adelaide Hills

Surplombant la ville, Adelaide Hills est une grande région remplie de parcs nationaux et de vignobles. On y a fait de nombreuses randonnées. Au début, on y allait le matin ou en début d’après-midi. Mais vers la fin, on a compris que les animaux sortaient au coucher de soleil. Notre dernière randonnée a été magique. On a marché Chambers Gully (5km aller-retour) qui culmine à une superbe vue sur la ville et l’océan.

Vue sur la ville à Chambers Gully Park

Au retour, on a vu une bonne cinquantaine de kangourous (oui, oui, sans exagérer!!), 2 koalas, un cerf et beaucoup d’oiseaux. On aurait dit que les animaux venaient nous dire aurevoir. Inoubliable.

Les kangourous vus à Chambers Gully au coucher de soleil
Un des koalas vus à Chambers GUlly

Henley Beach

J’ai peu parlé de notre quartier sur le blogue, mais c’est assurément un de mes coups de coeur. Situé à 20 minutes en voiture du centre-ville, Henley Beach longe l’océan avec une grande bande de plage de sable blanc. Il nous est arrivé souvent de partir à la plage avec les garçons après l’école, et de prolonger le moment en y amenant le souper. Au printemps, nous y restions jusqu’au coucher de soleil, qui y est vraiment magnifique.

Henley Beach Jetty

Pendant mes journées, je suis allée régulièrement seule prendre de longues marches. Une jettée nous permet de nous avancer dans la mer et d’apercevoir, à l’occasion, une bande de dauphins. Il y a aussi Harry, le phoque, qui vient parfois faire son tour!

Et puis, il y a Henley Square avec des petits commerces où les gens sont si gentils. J’ai adoré prendre mon café au Malobo, mes sushis au Maru, l’apéro au Baccus et la crème glacée au Bottega. Quand j’y vais, je me sens chez moi. Quel privilège j’ai eu de pouvoir y habiter et voir l’océan tous les jours!

Victor Harbor

Nous sommes allés deux fois visiter Victor Harbor, à l’invitation d’un couple d’amis. Les deux fois ont été hors de la saison touristique, alors c’était très tranquille et paisible. Il y a de nombreux points de vue sur les falaises et l’océan à voir. J’ai particulièrement aimé faire le tour de Granit Island. On a même eu la chance d’assister au passage d’un groupe de dauphins. On y a mangé l’un des meilleurs fish and chips que j’ai pu gouter dans ma vie.

La Grande barrière de corail

Ce serait impensable d’omettre la Grande Barrière de Corail dans mes coups de coeur. Avec les changements climatiques, la grande barrière est mise à rude épreuve. Le réchauffement de l’eau fait mourir le corail. Heureusement de nombreux organismes travaillent fort pour l’aider à se regénérer. Mais qui sait pendant combien de temps elle sera vivante et aussi riche? Ce fut donc un grand privilège de pouvoir voir ces coraux de toutes les couleurs et les formes et ces millers de poissons et crustacés.

La communauté Swing

Je me dois de terminer ce dernier article en vous parlant des gens exceptionnels que j’ai rencontrés. Ceux qui me connaissent bien savent que je danse le swing depuis plusieurs années. Ce qui est merveilleux avec cette danse, c’est qu’il est possible de la danser partout dans le monde. Dès ma première semaine, je suis allée à deux soirées de danse swing, où j’ai rencontré une communauté chaleureuse et accueillante. J’ai suivi des cours avec des professeurs exceptionnels, j’ai été intégrée dans une troupe (Les Adelaide Lindy Hoppers) et j’ai participé à plusieurs soirées et événements. J’ai même réalisé un rêve : danser sur la plage! Je n’oublierai jamais ces merveilleux amis qui m’ont fait sentir bienvenue dès mon arrivée.

Adelaide Hoppers

Il est maintenant temps de revenir au Québec! Je viens de vivre probablement la plus belle année de ma vie avec ma famille. Ensemble, on a vécu une aventure riche culturellement et humainement. On revient en pleine forme, la tête pleine d’images et de souvenirs. Il faudra revenir, absolument.

Australia, Lest We Forget! 💓

Et toutes ces petites choses…

Notre voyage tire déjà à sa fin😥. Déjà presque un an que nous sommes arrivés en au pays des kangourous! J’ai pensé lister ici toutes sortes de petites choses en vrac qui m’ont plue, étonnée ou marquée pendant mon séjour.

Les parcs

D’abord, il y a énormément de parcs. De très grands parcs! Dans la majorité, des barbecues au gaz sont disponibles gratuitement. On y voit souvent des rassemblements pour célébrer des anniversaires, en été comme en hiver.

Espace barbecue dans un parc tout près de notre maison

L’Australie sent bon. Particulièrement après la pluie, ça sent toujours l’eucalyptus.

Quelques Eucalyptus (Gum Tree)

Les bancs de parcs commémoratifs

Je pense que vous avez maintenant compris à quel point il y a des paysages époustoufflants, partout. Pour en faire profiter au plus grand nombre, les gens installent des bancs de parc en souvenir d’un proche décédé. Il s’agit souvent d’endroits que les défunts affectionnaient. J’adore l’idée!

Banc commémoratif

Les prises de courant sont sympathiques, elles ont l’air surprises et tristes en même temps .😯

Le pays des arcs-en-ciel

En vivant au bord de l’océan, il faut s’attendre à une météo très imprévisible. Quand on part de la maison, on pense à tout : imperméable, parapluie, chandail chaud avec t-shirt en-dessous, crème solaire et lunettes fumées 😎. Dans une même journée, on peut passer plusieurs fois du soleil à la pluie, surtout en hiver. Le point positif, c’est qu’on voit des arcs-en-ciel très souvent.

Arc-en-ciel vu à Victor Harbor

La crème solaire du Cancer Council

Ben oui, il fallait y penser!💡 Le soleil est très dommageable pour la peau en Australie, le trou dans la couche d’ozone y serait plus grand qu’ailleurs. Le nombre de cancers de la peau y est le plus élevé au monde. Le Cancer Council est donc très proactif. Pour sensibiliser la population à l’importance de la protection solaire, tout en ramassant des fonds, l’organisation vend de la crème solaire de tous les genres et dans tous les formats! On a apprécié le gros pot de 500 ml, qu’on a dû racheter plusieurs fois 😉 Ce serait une excellente idée à importer pour financer la Société Canadienne du Cancer, n’est-ce pas?

Puisque nous sommes maintenant à dresser le bilan de notre voyage, chaque membre de la famille vous présentera un article avec ses coups de coeur dans les prochaines semaines. Revenez nous lire!

Les meilleurs vins au monde sont ici

L’Australie méridionale, où on habite, est reconnue internationalement pour la qualité de ses vins. La Ville d’Adelaïde, capitale viticole de l’Australie, est l’une des 11 capitales du vin dans le monde, aux côtés de Bordeaux et Porto. Il y a en tout 18 différentes régions viticoles autour d’Adelaïde.

Depuis notre arrivée, on a eu la chance de faire plusieurs dégustations et j’avoue que c’est une de mes activités préférées! 😄🍷 J’adore entendre les vignerons nous raconter leur histoire tout en goûtant leurs vins dans un magnifique décor. Jusqu’à maintenant, on a eu la chance de visiter des vignobles dans la Clare Valley, dans les Adelaide Hills et à Kangaroo Island.

Quel est le groupe sanguin des habitants d’Adélaïde?

Le Shiraz 😂

MONTY FRANKLIN, HUMORISTE AUSTRALIEN

Le cépage le plus produit ici est le Shiraz. Mais on trouve aussi un peu de tout : cabernet sauvignon, pinot noir, sauvignon Blanc, pinot griggio, riesling, etc. Personnellement, je suis sous le charme de leurs chardonnays, les meilleurs que j’ai bus dans ma vie 🤩 Et je ne suis pas la seule à tripper sur leur chardonnay, puisqu’un vin d’ici vient d’être déclaré Meilleur vin au monde dans un concours en Allemagne : le chardonnay Jaraman de la Maison Taylor’s. Par ailleurs, son shiraz avait remporté le prix du Meilleur vin au monde en septembre dernier en Argentine. Et comme si c’était pas assez, Taylor’s vient de remporter le prix du Meilleur vignoble au monde en Californie, rien de moins.

Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre d’aller le visiter! Pour Pâques, on s’est donc rendus dans la Clare Valley pour faire des dégustation de vins – entre autres. (On a des enfants à occuper, quand même!) Verdict : en notre qualité de sommeliers très amateurs, on approuve tous les prix reçus par la Maison Taylor’s. Sans surprise, leur Shiraz et leur Chardonnay sont décadents!

On a ensuite visité une deuxième maison, le Mr. Nobody, où on a dégusté des mousseux. J’apprécie l’accessibilité des mousseux en Australie. Il y a une très grande sélection et ils sont très abordables. Si au Québec on sort le mousseux pour les grandes occasions, ici c’est très commun d’en prendre un verre au restaurant ou au pub. Et ils sont réalisés avec toutes sortes d’assemblages de cépages, c’est très intéressant à découvrir.

Verres de dégustation chez Mr. Nobody

La Riesling Trail

Pour notre deuxième journée dans la Clare Valley, on a loué des vélos pour pédaler sur la Riesling trail, une piste cyclable qui longe les vignes de plusieurs vignobles, où on peut arrêter faire des dégustations. Comme on a fait la randonnée en fin de journée, on a profité du coucher de soleil sur les champs et on a eu le plaisir de croiser quelques kangourous!

Quelques images prises sur la Riesling trail. Comme vous pouvez remarquer, c’est l’automne!

On essaie de bien en profiter puisqu’au Québec, très peu de vins australiens sont disponibles. Pour ceux qui aimeraient avoir un aperçu de la qualité des vins d’ici, je vous suggère d’essayer un shiraz de Penfold’s, qui se trouve dans l’Espace Cellier de la SAQ. Situé tout près de chez nous, Penfold’s est l’un des plus vieux vignobles d’Australie et c’est un bon exportateur.

On peut aussi trouver le Jacob’s Creek au Québec, mais sachez que pour les Australiens, c’est un vin cheap qu’ils laissent au reste du monde 😉

Cheers!

Le mois des festivals

La ville d’Adelaïde est reconnue mondialement pour ses étés festifs. De la mi-février à la fin mars, la ville accueille des centaines de spectacles de tous les genres et de partout dans le monde. Au centre-ville, on voit des milliers d’affiches sur les murs, les autobus et les trottoirs. Quand la ville a commencé à se transformer, je me suis sentie comme une enfant à la veille de Noël 😃. D’ailleurs, les programmations ressemblent à des catalogues Sears tant il y a de choses à voir, mais comment choisir?

Adelaide Fringe

Le Fringe d’Adelaide est le 2e plus gros au monde après celui d’Edimbourg en Écosse. Pendant 6 semaines, il présente environ 1200 spectacles aux quatre coins de la ville et dans la région plus élargie. De nombreuses disciplines populaires sont représentées, comme la magie, l’humour, la musique, le cirque, le cabaret, l’art clownesque, etc. On a principalement assisté à des spectacles dans le Garden of Unearthly Delights et le Gluttony. Ce sont deux grands parcs près du centre-ville où des dizaines de tentes et d’installations éphémères abritent des spectacles.

Il y a également des bars en plein air, des food trucks, des manèges et des jeux d’adresse. On peut acheter un billet d’avance pour voir un spectacle ou se laisser convaincre par un spectacle qu’on achète sur place. Le jour, c’est très familial alors que le soir, c’est joyeusement illuminé et arrosé. On a vraiment adoré l’ambiance dans ces deux parcs! 🤩

Adelaide Festival

Dans la même période, deux autres festivals majeurs ont lieu. L’Adelaide Festival présente environ 175 spectacles sélectionnés par un jury. On y présente, dans les salles institutionnelles, des spectacles de musique classique, de l’opéra, du théâtre et de la danse. J’ai été surprise de constater qu’il coûte environ 2 à 3 fois plus cher d’assister à ce type de spectacle qu’au Québec, puisque les arts sont ici moins subventionnés. Toutefois, ça n’empêche pas les gens d’y aller. Malgré la grande offre artistique en ce moment, plusieurs spectacle ont joué à guichet fermé.

WOMADelaide

Le WOMADelaide est un festival de quatre jours qui se tient dans le jardin botanique, où sont présentés environ 70 spectacles de musiques du monde, sur 8 scènes différentes. On m’a chaudement recommandé d’y aller, mais malheureusement, tous les billets étaient vendus! J’ai tenté d’acheter un billet en revente pour aller faire un tour, mais le billet pour une journée se vendait au-dessus de 200$… Un peu cher pour « aller faire un tour! »

Au final, devant l’immense choix de spectacles, on a attendu de lire les critiques avant de réserver nos billets. On a ainsi vu plusieurs bons spectacles en famille au Fringe, sur un coup de coeur. J’ai bien aimé cette manière spontanée de profiter du festival!

On aurait bien aimé aller aux deux autres festivals, mais, faute de budget et/ou de préparation, on n’a pas pu. Pour profiter au max de ce mois intense, je crois que la meilleure stratégie est de faire comme à Noël : se mettre de l’argent de côté toute l’année, regarder les « catalogues » et acheter ses « cadeaux » d’avance pour profiter des meilleurs tarifs et s’assurer une place. Mais se garder aussi un petit budget pour s’amuser à la dernière minute!

Dépaysante Indonésie

Comme dernier périple de nos vacances de Noël, nous avons passé 10 jours à Bali en Indonésie. Bali, c’est le « sud » des Australiens (qui, en fait, se trouve au nord), la destination soleil pour leurs vacances d’hiver. La haute saison touristique de Bali est donc de juin à septembre. Fin janvier, c’est la saison des pluies. La météo s’annonçant pluvieuse, voire orageuse, c’est donc munis de nos imperméables et de quelques jeux de sociétés qu’on a pris l’avion. Mais on n’en aura pas eu besoin…

Notre première étape a été de dormir dans un hôtel à Sanur, petite ville portuaire sympathique. On avait l’intention ensuite d’y prendre un voyage en bateau de 2h30 pour se rendre aux îles Gili, endroit qui nous avait été chaudement recommandé par des amis. Or, la météo s’annonçant orageuse, on a un peu pris peur (surtout après notre expérience de traverse houleuse à Kangaroo Island). On a donc changé d’idée et réservé une villa de luxe perchée dans une montagne à Lovina.

Vue de notre villa à Lovina

Si la ville de Lovina est somme toute assez ennuyante, on doit dire qu’on a adoré faire la vie de pacha à la villa. Tous les jours, on entendait les coqs chanter et les chants provenant d’une mosquée au bas de la montagne. On a même eu la visite de petits singes! Pendant nos quatre jours, il a fait un soleil éclatant, avec un mercure montant à 38-40C incluant le facteur humidex… On a donc passé le gros de notre temps dans la piscine.

Singe près de Lovina qu’on pouvait nourrir de Lychees

À Lovina, on a fait une excursion pour voir des dauphins et faire du snorkeling. Notre appréciation est plutôt mitigée… On a vu beaucoup de dauphins, par contre il y avait énormément de bateaux de touristes qui fonçaient dessus dès qu’ils sortaient de l’eau. On a ensuite fait du snorkeling près d’une barrière de corail. C’était magnifique, on y a vu des centaines de poissons multicolores, mais aussi… des petites méduses. Ouch!

Dauphins à Lovina

Le reste du voyage a été moins plaisant. Trois membres de la famille sur quatre ont été malades. C’est tellement fréquent pour les touristes qu’ils ont donné un petit nom à la maladie : le Bali Belly. C’est donc dans un piteux état qu’on s’est rendus à Ubud, au cœur de Bali. Comme il faisait toujours soleil et extrêmement chaud et humide, on a passé le plus clair de notre temps dans notre villa climatisée (thank god!) On a fait seulement 2 petites activités à Ubud. On a d’abord visité la forêt des singes, qui se trouvait tout près de notre villa, et on a adoré.

Le soir, on a assisté à un spectacle de danse traditionnelle au Palace d’Ubud. C’est vraiment impressionnant, chaque micro-mouvement est d’une étonnante précision et a une signification particulière. La plupart des danses racontent une histoire ou prennent la forme d’une offrande aux dieux, comme celle-ci dont j’ai enregistré le début :

Ce que j’ai le plus apprécié en Indonésie, c’est le contact avec une culture tellement différente de la nôtre. Les balinais sont majoritairement hindous. Tous les jours, ils préparent des petits plateaux remplis de fleurs, de riz ou de biscuits en offrande à leurs dieux. Ils les déposent soit sur des petits autels ou… n’importe où, notamment par terre! Ils y font brûler un bâton d’encens pour que l’offrande « monte » jusqu’aux dieux. Il faut donc faire attention où on met les pieds 😅

Petit autel pour déposer les offrandes quotidiennes

Petite parenthèse sur les déplacements à Ubud : il n’y a pour ainsi dire pas de trottoirs. Les rues sont étroites et chaotiques, des motos dépassent dans tous les sens, il n’y a aucun stop ni feux de signalisation et des véhicules sont stationnés partout. Avec des enfants, c’était plutôt stressant!

Enfin, pour faire plaisir aux enfants après ce séjour qui les a pas mal sorti de leur zone de confort, on a passé deux jours au Hard Rock Hotel à Kuta, station balnéaire à saveur très américaine. (voir article de Charles)

Pour terminer, je dirais que Bali est on bon défi pour une famille avec enfants. Les cinq sens sont très sollicités : de nombreuses odeurs fortes se mélangent, le chaos dans les rues peut générer un bon stress, il fait chaud et humide, la nourriture est différente… Si on y ajoute un malaise physique, ça devient difficile pour eux d’apprécier. Mais au final, je crois que le contact avec une nouvelle culture aura ouvert un peu plus leur esprit et leur curiosité. Maintenant, on prend une petite pause de voyages, puisque c’est le retour à l’école.

Une petite saucette à Kangaroo Islands

On a eu le privilège d’être invités à Kangaroo Island au chalet d’un collègue de Jonathan, pour quatre jours. Pour se rendre, on a fait 1h30 de voiture vers le sud et pris un traversier à Cape Jervis. La traversée ne prend que 45 minutes, mais oh! qu’elle paraît longue en raison de la houle qui fait blêmir quiconque ne s’est pas gavé de Gravols. Mais la torture gastrique en vaut largement la peine, parce que franchement, de l’autre côté, c’est le paradis sur terre!

Sur le chemin vers le chalet, on a d’abord fait une petite halte à Pennington Bay, qui nous a donné un aperçu des paysages sublimes qu’on allait voir sur l’île.

Pennington Bay

On est ensuite monté au nord de l’Île pour découvrir une plage bien cachée, près de Stokes Bay. Pour la trouver, il faut parcourir un petit chemin sinueux au creux des falaises. Cette plage était paradisiaque : très peu fréquentée, sable blanc, belles vagues, eau rafraîchissante et limpide. Il y a aussi une rock pool où les garçons on passé une heure à regarder les poissons!

Le deuxième jour, Jacob et Jonathan se sont levés tôt pour aller pêcher. Jacob prépare un article pour tout vous raconter. Mais je peux vous dire qu’on a eu tout un festin pour souper et qu’on a goûté à plusieurs poissons qu’on ne connaissait pas! 😋

Jacob qui pêche le crabe

Le troisième jour, c’est sous une chaleur accablante (40 C 🥵) qu’on s’est rendu de l’autre côté de l’île, dans le parc Flinders Chase. Toute cette portion de l’île a brûlé en 2020, ce qui donne aujourd’hui au paysage un aspect dramatique et étrange… De grands eucalyptus calcinés se tiennent encore debout, alors qu’à leurs pieds poussent de nouveaux arbres bien foisonnants. Dans 3 ans, j’ai l’impression que plus rien n’y paraîtra. Mais on ne peut s’empêcher de penser à tous les animaux qui n’ont pas survécu… 😢

Paysage près de trois ans après les feux

Malgré cette note plus triste, c’est à cet endroit qu’on a vu les paysages les plus spectaculaires de l’île. À Remarkables Rocks, on a vu d’immenses rochers surplombant l’océan, sculptés par l’eau, le sel et le vent, dans des formes vraiment particulières.

On s’est ensuite rendus à Admiral Arch, où on a marché sur une grande passerelle, très haut perchée, qui offre une vue époustouflante sur l’océan. Le vent y était si fort qu’il menaçait de nous déshabiller! Tout en bas, d’immenses vagues se brisaient sur les rochers, c’était impressionnant. On y a vu des dizaines de phoques qui se chauffaient la couenne au soleil. (Je devrais dire des seals… on a bien averti les enfants de ne pas prononcer le mot français devant les anglophones 😂).

Enfin, pour notre dernière journée, on est retournés près du terminal du ferry à Penneshaw. On s’est promenés près d’un phare, où nous attendait encore une fois un magnifique paysage. Une famille de kangourous nous a fait faire la visite, histoire de nous rappeler qu’on se trouve sur leur île! On a terminé l’après-midi avec une dégustation de bons vins dans un joli vignoble. La belle vie!

Nos hôtes du week-end 🙂

En conclusion, on a adoré notre séjour sur l’Île. Il y a étonnamment peu de touristes alors on s’est senti privilégiés d’avoir accès aux sites naturels dans une ambiance très paisible. La couleur de l’eau est incroyable, les nuances de bleus et de verts sont infinies. Jusqu’à maintenant, c’est mon coup de cœur!

La Great Ocean Road

Me revoici pour vous présenter la pièce de résistance de notre roadtrip de Noël : La Great Ocean Road! Le 21 décembre, on a quitté les Grampians pour retourner près de l’océan, à Port Fairy.

Itinéraire du 21 au 26 décembre

21 et 22 décembre

Port Fairy est une jolie de bord de mer où on s’est installés pour deux soirs. On a réservé un camping avec services, histoire de faire un peu de lavage et de se débarbouiller (Garden Caravan Park). Les garçons ont particulièrement aimé ce camping pour ses grandes installations sportives (voir article de Charles).

Port Fairy est reconnue pour son magnifique phare. Nous avons été surpris de constater qu’un ancien volcan avait laissé de grosses roches noires autour du phare, ce qui donnait un beau contraste avec l’eau d’un bleu limpide.

23-25 décembre – Great Ocean Road

C’est entre le 23 et le 25 décembre que le roadtrip a pris tout son sens, puisque nous avons parcouru quelques centaines de kilomètres en nous arrêtant pour admirer les nombreux points de vue. Les formations rocheuses près de l’océan sont absolument fascinantes. Voici les plus beau clichés qu’on en a pris :

Bay of Martyrs
Bay of Islands
The Grotto
Loch Ard Gorge Lookout
London Bridge

Cette fois, nous avons dormi au Blanket Bay Campground dans le Great Otway National Park, un site sans services à deux pas de la mer. La vaste plage adjacente était quasi déserte, si ce n’était que de quelques campeurs et randonneurs. On y trouvait des trous d’eau remplis de coquillages de toutes les couleurs.

Coquillages à Blanket Bay
Vue sur la plage de Blanket Bay

La faune sauvage était très présente dans ce camping. Le matin, on se réveillait au son des vagues et des chants d’oiseaux très variés. Notre site hébergeait une famille de souris et un gros lézard (trop peureux pour se faire photographier!). Jacob a aussi eu une bonne frousse en se retrouvant devant un gros serpent noir…

Le 25 au soir, on a fêté Noël en compagnie d’une sympathique famille d’Américains ayant immigré en Australie. On a partagé verres de champagne et fondue au chocolat de chez Chocolats Favoris, qu’on avait pris soin d’amener du Québec 🙂

Notre setup pour la soirée de Noël (excusez la poubelle sur le campervan!)

Fait cocasse, ce jour-là, on se trouvait bien drôle à écouter et chanter à tue-tête des chansons de Noël parlant de neige et d’hiver, tout en longeant la mer habillés en shorts et gougounes. C’est assurément un Noël dont on se souviendra toute notre vie!

Notre escapade de Noël, partie 1

Du 17 au 28 décembre, on a loué un petit campervan pour descendre vers Melbourne, en s’arrêtant en chemin pour visiter plusieurs sites touristiques. Ce fut un 10 jours bien rempli et il y aurait tant à raconter! Dans cette première partie, je vais faire un survol des 5 premiers jours, qui nous ont menés d’Adelaïde aux Monts Grampians. Les garçons publieront aussi des articles sur des moments qu’ils ont particulièrement aimés au cours du voyage. Allons-y!

Itinéraire du 18 au 21 décembre 2022

18 décembre : Coorong National Park

On a commencé par aller chercher notre campervan à Adélaïde chez Jucy. D’abord, un petit commentaire sur Jucy. On avait eu une expérience extraordinaire en Californie avec la compagnie Escape Campervan, et on s’attendait un peu à la même qualité. Malheureusement, on était à l’étroit, c’était plutôt inconfortable et de nombreuses pièces de la vieille voiture tombaient en morceaux. Mais bon, comme on dit, ça a fait la job!

On a fait 2h de route pour dormir à Coorong National Park. Ce parc se situe à l’embouchure de la rivière Murray et est parsemée de lagons salés. Environ 240 espèces d’oiseaux différents y habitent. On a toute une symphonie quand on se réveille le matin! On y a notamment vu une cinquantaine de pélicans et de cygnes noirs. C’était bien joli et paisible, mais avec des enfants, une seule journée était suffisante.

Pélicans à Coorong National Park

Le lendemain matin, on a repris la route vers notre prochaine destination en s’arrêtant pour dîner à Robe, petite ville de pêcheurs. On aurait aimé y rester plus longtemps, la plage y était magnifique et on aimait bien la vibe.

Robe

19 décembre : Mont Gambier

Deux autres heures de route et on s’est arrêtés dans un camping de Mont Gambier. Cette ville est assise sur le site d’un ancien volcan dont le cratère abrite un grand lac d’un bleu surréel, le Blue Lake. L’eau y est pure, et on a pu y gouter en remplissant notre gourde à une fontaine dont l’eau était tirée du lac.

Blue Lake

Dans cette ville, il y a aussi plusieurs gouffres (sinkholes), certains remplis d’eau – appréciés des plongeurs – d’autres asséchés. On en a visité deux magnifiques qui étaient convertis en jardins. Dans le Umpherston Sinkhole, on a même nourri des opossums cachés dans un mur de roches!

20 et 21 décembre : Grampians National Park

On s’est ensuite dirigés vers Les Grampians, en faisant un petit arrêt d’une heure à Naaracorte, où on a diné et visité une grotte pour couper la route.

Grotte à Naaracorte

Les Grampians est un parc national mettant en scène une imposante chaîne de montagnes. Il y avait tant à y faire qu’on est restés deux nuits. On y a fait trois magnifiques randonnées.

Dans la première, on a marché un petit 2km pour se rendre à une très jolie chute, la Mackenzie falls.

Mackenzie Falls

La 2e journée, on a exploré davantage la montagne, d’abord en montant en voiture jusqu’à un impressionnant point de vue, le Reed lookout.

De là, on a emprunté le sentier The Balconies, où des pics rocheux ressemblent effectivement à des balcons. En après-midi, il faisait un beau 30oC, alors on s’est rafraîchi les pieds dans les Venus Baths, des petites piscines rocheuses logées au creux des montagnes.

Venus Baths, Grampians National Park

Enfin, avant de repartir vers la mer, on a fait une superbe randonnée dans le sentier The Pinnacle. Il n’y avait qu’un petit 2,1km à marcher, mais la montée était très à pic et périlleuse. La vue valait amplement l’effort!

Vue du haut de The Pinnacle

Notre visite dans Les Grampians est sans contredit notre coup de cœur pour cette première partie de voyage. On y a fait des rencontres plutôt « sucrées » avec la faune locale… que je laisse Jack vous raconter dans un prochain article!

La fin d’année scolaire

Si Jacob et Charles ont été peu actifs sur le blogue dernièrement, c’est qu’ils étaient en plein sprint vers leur fin d’année scolaire. C’est aujourd’hui leur dernière journée! Cette demi-année leur a demandé une énorme adaptation ; nouvel environnement, nouvelle langue, nouveaux amis, nouveaux profs, nouvelles matières… Nous sommes vraiment fiers de leurs efforts!

Bulletin

Parlant d’efforts, nous avions gardé nos attentes basses pour leur bulletin, sachant qu’ils auraient des défis de compréhension dans la plupart des matières. Même en maths, leur matière forte, il leur fallait apprendre une foule de nouveaux mots en anglais (C’est quoi la traduction de décagone ?) Ce qui est génial en Australie – et que le système éducatif québécois devrait absolument adopter – c’est qu’il y a deux notes différentes pour chaque matière dans le bulletin : le niveau de réussite par rapport aux objectifs et les efforts. On a donc pu axer nos félicitations sur les efforts plutôt que la performance, un bel outil de pédagogie positive!

Extrait du bulletin de Charles

Graduation

Hier soir, nous avons assisté à la deuxième graduation de Jacob cette année. Il sera bien l’un des seuls enfants de la planète à détenir deux diplômes d’études primaires! C’était une cérémonie vraiment touchante, qui nous a permis de constater, encore une fois, la grande qualité de l’école qu’on a choisie et la richesse de sa communauté. Tout comme à Québec, c’est une école multiculturelle avec des enfants qui proviennent de partout dans le monde.

C’est donc une première partie de notre voyage qui se termine. Et maintenant… les vacances d’été! Les garçons seront en vacances scolaires jusqu’au 30 janvier. On en profite pour voyager. À l’horaire :

17 au 27 décembre : Great Ocean Road en campervan

12 au 15 janvier : Kangaroo Island

17 au 27 janvier : Bali

Bien sûr, vous pourrez suivre nos aventures sur le blogue. Cette fois, Jacob et Charles aurons le temps d’écrire quelques textes. N’hésitez pas à écrire en commentaire vos questions pour eux, ça les aidera à trouver des idées pour leurs articles!

Joyeux temps des fêtes!

I’ts (not) beginning to look a lot like Christmas

Un mois avant Noël! On est habitués au compte à rebours qui nous entraîne lentement dans l’esprit des fêtes avec les premières neiges, les maisons illuminées, les plats mijotés et les sempiternelles tounes de Noël à la radio.

Cette année, c’est si bizarre… On voit quelques décorations de Noël par-ci, par-là, mais ça ne fonctionne pas du tout dans le paysage! De voir un gros père Noël gonflable avec son habit de neige, dans un paysage verdoyant, ça détonne complètement.

On a bien tenté de se mettre dans l’ambiance en allant à la parade du père Noël au centre-ville, mais elle a été marquée par… des orages !

Les journées ont beaucoup rallongé, le soleil se couche maintenant vers 21h00, mais il faut attendre vers 21h30 pour être complètement dans la noirceur. Pour voir les quelques rares maisons illuminées, il faut donc prévoir prendre une marche en fin de soirée. C’est comme ça que j’ai découvert ces deux sympathiques kangourous de Noël sur le terrain de mes voisins.

Les journées chaudes sont de plus en plus fréquentes. Alors qu’habituellement, on cuisine des plats réconfortants, cette année on préfère les repas froids. On aime particulièrement pique-niquer pour voir le soleil se coucher. Et on n’est pas les seuls, les plages sont populaires en soirée!

Hier, on a eu l’occasion d’assister au concert de Noël de l’école de Jacob et Charles. Pas de chorale chantant Jingle bells ou de Santa Claus is coming to town, plutôt des danses très estivales avec lunettes fumées et gougounes. Le compte à rebours vers Noël signifie pour les enfants australiens la fin d’année scolaire et le début de l’été! Tout un contraste.

Quand à nous, on se prépare à un roadtrip pour Noël. On va descendre le long de la Great Ocean Road vers Melbourne. Randonnées en montagne, snorkeling, camping et journées à la plage seront nos activités du temps des fêtes . Vive la vie à l’envers!

Petite chronique botanique

Ceux qui me connaissent bien savent comment je suis toujours pressé. Quand je suis arrivée ici, j’avais beaucoup de projets en tête, je voulais m’occuper. Après trois mois, je suis plutôt en train d’apprivoiser la lenteur. J’apprends à niaiser! Ça tombe bien, c’est le printemps et je prends plaisir à me promener dans mon quartier pour découvrir tout ce qui pousse et fleurit.

Le printemps a commencé officiellement le 1er septembre (ici les saisons ne changent pas à l’équinoxe ou au solstice mais au premier du mois). On a reçu beaucoup plus de pluie que la normale cette année (😒thanks La Nina) alors il semble que le paysages soit plus verts que d’habitude 😄🍀.

Come vous vous en doutez, il y a une variété incroyable de fleurs qui peuvent pousser dans ce type de climat. Mon quartier ressemble à un vrai jardin botanique!

D’abord, je dirais qu’il y a vraiment de nombreux arbres qui fleurissent. En septembre, je voyais beaucoup de ce que je croyais être des cerisiers, mais ce seraient en fait des pruniers-cerises, selon google.

Prunier-cerise

J’ai eu un gros coup de foudre pour les orangers, qui sont présentement en fleurs 🍊. Vous avez déjà senti un parfum ou un produit ménager à l’odeur de fleur d’oranger? Hé bien pour vrai, ça sent 1000 fois meilleur. La fleur d’oranger, c’est comme prendre un bain de crème fouettée avec une coupe de champagne à la main. Autour de ma maison, j’ai deux voisins qui en possèdent dans leur cour, alors en ce moment, ma terrasse sent la fleur d’oranger. Je sécrète des doses massives de sérotonine juste en m’assoyant dehors 🥰.

Oranger en fleurs

Autre parfum digne de mention, les roses! Il y a énormément de gens qui ont des rosiers de toutes les couleurs sur leur terrain.

Dans la même veine, les pois de senteur sont aussi populaires. J’ai déjà essayé d’en faire pousser au Québec, mais ils restaient tout petits et je ne me souviens pas avoir déjà senti ce parfum qui fait penser à un suçon au raisin.

Pois de senteur

Je vois beaucoup de fleurs qu’on achète chez nous en bouquets ou qu’on fait pousser en pots, parce qu’ils ne résisteraient pas au froid, comme des oiseaux du paradis ou des hibiscus.

Enfin, je dois terminer cet article par l’arbre le plus commun à Adelaide, mais non le moindre, l’arbre Rince-bouteille! (Son nom scientifique est Callistemon mais c’est moins cool). Il est rempli de fleurs en forme de plumeaux rouges. Je l’aime particulièrement parce qu’il est prisé des loriquets, petits perroquets multicolores. Par contre, je crains les dégâts quand tous ces plumeaux vont tomber dans la rue!

N’hésitez pas si vous avez des questions ou curiosités sur la faune ou la flore australienne. À venir, chronique « bebittes », parce qu’elles aussi arrivent avec le printemps!

Roadtrip vers Port Lincoln 1 : les paysages

Pour la relâche scolaire, on s’est déplacés vers l’ouest pour aller visiter les magnifiques falaises de la Péninsule d’Eyre, aussi reconnue pour la pêche et l’élevage d’huitres. Il y a tant de choses à dire qu’on s’est répartis les sujets : Jack vous raconte les activités qu’on a faites, Chuck vous parlera bientôt de la faune et je vous parle ici des paysages.

On avait 7:30 de route à faire pour se rendre, et la route elle-même valait le déplacement. On a vu défiler des champs de blés et de canola, des troupeaux de moutons, des paysages désertiques, des parcs d’éoliennes, des montagnes et même des lacs de sel rose!

Lake Bumbunga, lac d’eau salée

On a d’abord visité Coffin Bay National Park, du côté ouest de la péninsule, où le blanc du sable fait ressortir mille nuances de bleu dans l’océan. Au printemps, c’est plutôt tranquille pour le tourisme alors on a eu l’impression d’être seuls au monde!

Coffin Bay

On a ensuite visité Port Lincoln National Park, du côté est. Si la météo n’a pas été de notre côté pendant cette semaine – il a fait frais et gris – alléluia, cette journée-là était chaude et ensoleillée! On a particulièrement aimé le Whaler’s Way Sanctuary, un chemin au sommet des falaises avec une vingtaine de points de vue. On y voit des caves creusées dans le roc, des crevasses, des rocks pools et des superbes plages. D’ailleurs, au bout du chemin, on est arrivés à une plage complètement déserte, où on a passé le reste de l’après-midi.

Whalers Way Sanctuary
Red Bluff Beach

Sur le chemin du retour, on s’est arrêtés pour dormir dans un camping des Flinders Ranges, qui est une grande chaine de montagnes dans le outback australien. Changement total de décor! Le parc était aménagé à côté d’une ferme d’élevage d’agneaux, au pied des montagnes. Leur viande est très réputée (notamment cuisinée dans Masterchef Australia) parce que les agneaux broutent une plante très aromatique et salée. On a vraiment aimé l’ambiance de ce parc très relax et authentique, qui nous a donné l’occasion de jaser avec plusieurs australiens. Et on a vu un coucher de soleil vraiment magnifique! On est finalement repartis avec quelques morceaux d’agneau. On vous en redonne des nouvelles 😋

Spear Creek Caravan Park

Bunfire vs bushfire

Tout le monde se souvient des feux de forêt qui ont ravagé l’Australie en 2020. Il y en a chaque année, mais heureusement ils ne sont pas toujours aussi violents et dévastateurs. Lors de nos randonnées dans des parcs nationaux, on voit des traces laissées par ces feux. Certains troncs sont calcinés, mais les feuilles continuent de pousser en hauteur. On comprend donc que les arbres sont très résilients.

Plus particulièrement, l’eucalyptus (l’arbre aimé des koalas) est bien adapté aux feux de forêts. Ils lui sont même utiles, puisque les cendres favorisent la pousse de ses graines! Malgré ça, on a remarqué que les sections qui semblent avoir brûlé récemment abritent moins d’animaux. Les koalas et kangourous, notamment, se tiennent davantage dans les sections épargnées.

Les été sont extrêmement chauds et secs, grimpant facilement au-dessus de 40C au pic de l’été en février 🥵. (On se prépare mentalement à avoir chaud dans quelques mois… ) La végétation devient très sèche et donc, facilement inflammable. Au printemps, les propriétaires habitant les zones rurales ont pour tradition d’arracher les broussailles et de ramasser les branches mortes sur leur terrain, pour protéger leur maison des éventuels feux. Ils les font ensuite brûler dans un grand feu de camp (bonfire).

On a eu la chance d’être invités à l’un de ces événements chez des amis que j’ai rencontrés lors de mes soirées swing. Meliesa et Will possèdent une maison avec un grand et magnifique terrain à Willunga, au sud d’Adelaide. Leur maison est située dans ce qu’on appelle un « gully », soit une petite vallée.

Tout autour, on a vu des moutons, des chèvres, des chevaux et des kangourous. En prime, les propriétaires sont deux artistes et leur terrain est parsemé de magnifiques sculptures!

Toute la soirée, on a brûlé les broussailles dans un grand feu. Les invités ont amené des plats et des vins à partager et la plupart ont dormi dans des tentes autour. Il vaut mieux éviter le volant la nuit dans les zones rurales à cause des kangourous qui peuvent traverser les routes… C’est donc ce qu’on a fait aussi. Le lendemain matin, on s’est réveillés dans une symphonie presque assourdissante d’oiseaux. Il y avait notamment une bande de cacatoès 😍.

On s’est sentis très privilégiés d’être invités à cet événement typique et surtout très sympathique! 😊

La terreur ailée

Vous croyez que les araignées, serpents et crocodiles sont les espèces les plus dangereuses en Australie? Eh bien cet oiseau, qui est bien joli et siffle gentiment, est une véritable TERREUR pour les cyclistes 🚴‍♀️. Mesdames et messieurs, voici le MAGPIE, mon nouvel ennemi. 😱

Le magpie vit dans notre quartier. Il est reconnu pour attaquer les cyclistes en mouvement pendant sa période de nidification. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais il croit qu’ils s’attaqueront à son nid. La période dangereuse, qui se déroule entre septembre et novembre, a même un petit nom : la Swooping Season. Il y a plusieurs vidéo sur le sujet sur YouTube!

Je ne me suis pas encore fait attaquer, mais plusieurs personnes m’ont prévenue en me donnant toutes sortes de trucs : mettre des pics sur mon casque de vélo (WoW 🤩), essayer de les amadouer avec des noix de cajous (🤔), me battre férocement ( 💪😏)… ou bien ranger mon vélo jusqu’en novembre, alors que leur période de nidation sera terminée. Pour l’instant, je vis dangereusement et je continue de faire du vélo. Je ralentis quand j’en vois un ou quand je l’entends chanter. Que feriez-vous à ma place?

Étonnante Halett Cove

Ici, la température se réchauffe un peu, on se dirige tranquillement vers le printemps. (Il fait entre 15 et 17C le jour, et les journées rallongent) Il y a peu d’arbres qui perdent leurs feuilles en hiver (10% peut-être?) mais on voit déjà que leurs bourgeons s’apprêtent à sortir. C’est un bon moment pour faire de grandes randonnées, avant que la chaleur soit trop accablante et que les touristes débarquent !

On a poursuivi notre exploration des environs. Il y a tellement de parcs à visiter dans un rayon de 100 km, on n’aura pas trop d’un an pour tout voir. Ce week-end, on est allés à Hallet Cove en banlieue d’Adelaide, située à 30 minutes de voiture vers le sud. On s’attendait à faire une petite marche relax en bordure de mer, avec promesse de crème glacée à la fin… 😋Finalement, on a été époustouflés par la beauté du paysage alors on a fait une belle grosse randonnée. En entrant dans le sentier, voici la vue qui nous attendait 😍:

Les stries qu’on voit dans les grandes falaises sont des traces de l’ère glaciaire en Australie il y a 280 millions d’années 🦕 🦖. On a marché pendant un bon moment sur les falaises, avec cette magnifique vue sur l’océan, avant de descendre une série d’escaliers de bois vers la mer. Là, une plage de cailloux de toutes les tailles, polis par la mer, nous attendait.

C’est intéressant de constater que l’Australie s’est développée sans trop céder aux pressions de développement touristique. On voit de nombreux parcs bien préservés, comme celui-ci, où on peut apprécier la beauté naturelle des lieux sans trop d’aménagements. Surtout, on ne voit pas de grandes tours à condos ou d’hôtels qui bloquent la vue!

On remarque aussi qu’il y a un grand respect pour les aborigènes qui y vivaient avant eux. Partout, on voit des pancartes explicatives sur l’histoire des peuples qui y habitaient et des formules de reconnaissance envers eux.

L’Australie n’a pas fini de nous charmer !

J’❤️ les Australiens

Depuis que nous sommes arrivés dans notre ville d’adoption, je constate à quel point les Australiens sont accueillants et chaleureux. En fait, je ne sais pas encore si les gens sont aussi accessibles dans tout le pays, mais à Adélaïde c’est incroyable! Une simple marche dans la rue et tout le monde nous salue et nous demande comment on va. Et ils veulent une réponse ! (Pas comme les Américains avec leur “How r’ you doin’” et qui repartent sans attendre la réponse… )

Ils sont aussi très souriants et relax. Dans les commerces, les gens semblent aimer leur travail, on ne voit jamais des employés blasés comme on peut voir ailleurs dans le monde.

Leur accent me donne encore un peu de fil à retordre… Les conversations sont parfois difficiles à suivre ! Par exemple, les “er” sonnent comme des “a” (father sonne comme fatha). Les I sonnent “oy”, (like sonne comme loyke) Aussi, ils donnent des petits noms à tout en raccourcissant les mots, par exemple :

sandwich grillé = toasty

football = footy

breakfast= breaky

barbecue = barby

avocat = avo, etc.

Pour mes ami(e)s danseurs et danseuses de swing : le balboa c’est du balby, mais le lindy hop reste… le lindy! 😉

Et bien sûr, ce qui est typique et bien connu des australiens, c’est l’utilisation de “mate”. Parmi les expressions qu’on entend souvent, il y a aussi “lovely”… On dit lovely pour remplacer “super”, “génial”, “parfait”, etc. Une expression qui représente bien comment je les perçois 😊

Un lovely petit hall au centre-ville

La ville d’Adelaïde

Jeudi dernier, on a fait un tour au centre-ville (CBD) pour parcourir les installations lumineuses de l’événement Illuminated Adelaide. C’était une belle façon de découvrir le cœur de la ville!

Adélaïde a été bien pensée dès le départ, parce que tout autour du centre-ville il y a une « ceinture verte », c’est-à-dire de grands parcs verts où on trouve des sentiers aménagés, des parcs et des terrains de footballs. Ça permet sûrement au centre-ville d’avoir de l’air pur et plus de fraîcheur en été.

Centre-ville d’Adelaïde

On s’est d’abord promené au Rundle Mall, rue entièrement piétonne et parsemées de restos, de boutiques et de sculptures, notamment un Dali! On est chanceux de la voir parce qu’elle y est installée pour un an seulement.

Triumphant Elephant de Salvador Dali

Fait étonnant, même si on est en plein cœur de l’hiver, les terrasses sont ouvertes et elles sont bondées ! Il y a souvent plus de gens dehors que dans les restos. Il y a toujours des petites chaufferettes quand même…

On s’est ensuite promenés pour voir une quinzaine d’installations visuelles et sonores. Quelques une étaient interactives, ce qui a bien plu aux garçons. (Ben oui, à moi aussi 😁)

Galerie d’art où on retournera certainement bientôt

On retournera certainement souvent au CBD, c’est vraiment très agréable de s’y promener 😎

L’installation à Adélaïde

On est arrivés à Adélaïde le 25 juillet en après-midi, après un vol de 2:00 depuis Sydney. On était vraiment impatients d’intégrer notre nouvelle maison et de visiter Henley Beach. On n’a pas été déçus, elle est vraiment grande (trop même!) et lumineuse.

Le quartier est magnifique, rempli de belles maisons avec des arbres et plantes variées. On a beaucoup de plaisir à découvrir les nouveaux sons, oiseaux, odeurs et arbres du quartier. Tout est différent de chez nous!

Le 2e matin, comme on n’avait pas de café chez nous, je suis partie marcher vers le café le plus près… qui se trouve devant la plage. J’ai eu une petite émotion en découvrant la vue, réalisant que je verrais ce paysage pendant toute une année.

Les garçons ont visité leur nouvelle école et on a tous été charmés par leur équipe. Charles vous en glisse un mot dans son article. Autant les professeurs que les élèves semblent heureux d’être là, il y a une ambiance chaleureuse.

Quant à moi, j’ai participé à ma première soirée swing et j’ai eu beaucoup de plaisir 😊 Il y a ici une belle communauté de danseurs et danseuses sympathiques. Ce sera pour moi une bonne opportunité pour rencontrer des gens et améliorer mon anglais.

Comme à Sydney, on est au cœur de l’hiver australien. De jour, les températures avoisinent les 15C, comme de belles journées de printemps chez nous. Le matin, ça peut descendre à 8C. On a un peu froid! Notre maison, comme toutes les maisons australiennes, est peu isolée et le plancher est super froid. Mais on sait que c’est temporaire et que les journées chaudes s’en viennent, alors on s’habille chaudement en attendant.

On est donc en train de s’installer tranquillement, on achète les items qui manquent à la maison pour être fonctionnels et on prend doucement le rythme de notre vie australienne. À bientôt pour la suite !

Bonjour Sydney, partie 2

Nous avons passé trois jours à Sydney. Les deux premières étaient grises et fraîches et des pluies imprévisibles nous tombaient régulièrement sur la tête. Aucune application météo ne semblait capable de prévoir le temps. Nous avons exploré un peu la ville en nous abritant régulièrement sous des toits ou des arbres. Première journée, nous avons visité le Royal Botanic Garden, (je vous laisse lire l’article de Jacob à ce sujet). Le lendemain, nous avons goûté aux breakies australiens (petit nom pour désigner les déjeuners). Je me suis délectée d’un avo and toast, un mélange d’avocats, oignons et tomates sur pain au levain. Moi qui aime les avocats, je serai heureuse ici😋.

Deuxièmement journée, nous avons décidé de visiter le Taronga zoo (il faut bien faire plaisir aux enfants 🤷🏻‍♀️) rien de bien différent du zoo de Granby, mais au moins on avait plusieurs abris pour nous cacher de la pluie! Retour à Sydney à bord d’un traversier nous donnant un joli point de vue sur la ville. Enfin, en soirée nous avons flâné autour de l’Opera House pour voir Sydney et son pont Lion Gate illuminés.

Tout comme pour notre séjour dans l’Ouest Canadien, c’est à notre dernière journée que le soleil s’est pointé le bout du nez avec un agréable 17-18 degrés Celcius. L’hiver australien n’est pas trop difficile 😉 On en a profité pour aller à Bondi Beach voir les surfeurs dompter d’énormes vagues, quel spectacle ! On a fait une randonnée d’environ 2h sur le bord de mer jusqu’à Bronte Beach. Je crois que j’y ai vu les plus beaux paysages de ma vie… Les falaises sculptées par l’eau de mer sont splendides, de grosses vagues s’y fracassent avec force et le sable est blanc et fin, donnant à l’eau une belle teinte turquoise. ❤️

Pour terminer, on a mangé dans un Barbecue coréen, une expérience vraiment particulière! Charles voulait faire une activité interactive, il a été servi! On commandait de la viande marinée, qu’on faisait cuire à notre table sur un grill au charbon. La viande était délicieuse, mais les accompagnements un peu trop épicés pour nous. 🔥

Ainsi s’achève ce séjour à Sydney. On prend maintenant notre dernier vol vers notre nouvelle ville, Adélaïde!

Bonjour Sydney!

C’est avec beaucoup d’excitation que nous sommes atterris à Sydney vendredi le 22 juillet au matin, après 15:00 de vol. Tout comme notre aller vers Vancouver, tout s’est passé sans anicroches. (Pas si pire finalement, Air Canada!) Pour ceux qui se demandent comment survivre à un si long vol, eh bien ce n’est pas si mal. Comme c’est un vol de nuit, les lumières sont toujours fermées alors on entre dans une ambiance un peu étrange où on somnole tout le temps… et le temps passe. Fait étrange, nous n’aurons jamais vécu le jeudi 21 juillet. Nous sommes partis le 20 au soir de Vancouver pour arriver le 22 au matin à Sydney. (15:30 de vol + 17:00 de décalage, on a sauté une journée!) À l’arrivée, une grosse pluie nous attendait et les enfants étaient très fatigués. On a un peu exploré la ville mais on s’est couchés très tôt pour se remettre du décalage rapidement. On est maintenant prêts à découvrir Sydney!

Opéra House de Sydney
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